L’interminable crise entre les taxis et Uber

Une guerre interminable entre Uber et les taxis

« Uber » ! Pour certains, le nom de cette marque de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) a un effet repoussant, pour d’autres elle relève de l’évolution pure et simple de notre société.

Uber contre taxis

Un débat typiquement français caractérisé par la recherche de boucs-émissaires

En France, dans ce secteur du transport privé, il y a eu longtemps un monopole pour les taxis, le nombre de taxis étant très limité en France afin d’assurer une rentabilité au secteur. De ce fait, un nouvel entrant ne pouvait obtenir le droit d’exercer qu’en achetant (souvent très cher) la « plaque » d’un chauffeur de taxi arrêtant son activité.

Dans ce cadre très figé, il y avait de la place pour une diversification de l’offre. C’est ainsi que sont apparus les VTC. Ils ont apporté un nouveau regard sur le métier en s’adaptant complétement au client, en proposant ses services en ligne et à faible coût. Rapide, simple et efficace.

Les smartphones le point clé de ce service

L'explosion des smartphones et de la géolocalisation a bouleversé la donne en termes de transport de passagers. Grâce à cela, le modèle économique des VTC s'est transformé, suscitant les convoitises des développeurs d'applications.

Un combat qui ne fait que commencer

Face à ces nouveaux acteurs, les taxis se défendent et demandent aux pouvoirs publics d'intervenir pour rétablir les conditions d'une « concurrence loyale et équitable ». Ils se plaignent en effet de supporter des contraintes multiples, quand les VTC en ont peu. Au-delà de la formation professionnelle, des tarifs réglementés, du rattachement territorial.

Surtout, ils accusent les VTC de détourner la législation sur deux points : « Les VTC ont été créés pour les touristes, et pas pour les hommes d'affaires. Ensuite, ils ne peuvent intervenir que sur réservation préalable. Or ils ne respectent pas cette règle et font du transport à la demande en pratiquant la réservation immédiate, insiste Serge Metz, PDG des taxis G7. Sources : Le Parisien.fr